lundi 3 mai 2010

Notre maison

Voilà quelques mois que ma mère n'est plus là.

Nous avons dû vendre la maison.

Toutes ces années passées dedans, ces rires, ces larmes, tout ce qui donne vie et âme à un lieu. Tous, nous en faisons un" gros sac" de souvenirs.

Cette vente fait l'effet d'un pincement au coeur. Fini de notre "pastorale"; c'était le nom de la maison.

C'est une autre personne qui ouvrira les volets.

Si par hasard nous devions passer devant, ce serait toujours une déchirure mais, nous reverrions comme dans un film muet les moments heureux que nous avons passé. De ce livre de vie, il faut savoir tourner la page et avoir conscience que l'on peut y retourner pour y retrouver des instants heureux.

2 commentaires:

  1. Bravo Gilles pour ton texte! Je le trouve très beau! Je vais devoir revivre cela ces prochains mois, et ton message apaise un peu ce pincement au cœur que tu décris très bien.

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  2. merci de tes compliments.je suis heureux de pouvoir te témoigner ma solidarité et souffler sur nos âmes chagrines un peu de sérénité.

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